Philippe de Villiers appelle tous les souverainistes à se rassembler !
Communiqué de Philippe de Villiers
Le peuple irlandais a pris le relais des Français qui avaient rejeté la Constitution européenne en 2005. C’est pourquoi je dis que « nous sommes tous des Irlandais », a déclaré Philippe de Villiers, en indiquant qu’il buvait au même moment du « mousseux irlandais » dans son bureau du Conseil général de Vendée.
Ce vote sonne comme un rejet massif de la dérive anti-nationale et anti-démocratique de l’Europe de Bruxelles, a-t-il ajouté. Chaque fois que les peuples s’expriment directement, leur message est clair : ils ne veulent plus d’un système qui les dépossède de leur souveraineté. Il revient désormais à Nicolas Sarkozy qui va assurer pendant six mois la présidence de l'Union européenne de jeter les bases d'une nouvelle Europe respectueuse des peuples.
Philippe de Villiers a également estimé que le prochain référendum en France sur l'Europe serait l'élection européenne de juin 2009. "J'appelle tous les souverainistes à se rassembler et je vais, à partir d'aujourd'hui, mener cette grande bataille comme j'ai mené celle du référendum. Les politiciens ne peuvent plus continuer à étouffer ceux qui veulent une autre Europe".
Autres réactions :
Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale: «Il est grand temps de comprendre qu'il faut réconcilier l'Europe et les citoyens. Combien de référendums faudra-t-il perdre pour enfin comprendre le message des citoyens?»
Jean-Jacques Candelier, député PCF du Nord: Le «non» est «un îlot de fraîcheur dans ce cauchemar technocratique qu'est l'Union européenne». «Aujourd’hui, les Irlandais ont voté par procuration pour l’ensemble des bâillonnés des soi-disant grandes démocraties européennes.»
Nicolas Dupont-Aignan, député non-inscrit et président de Debout la République
«Les Irlandais aujourd’hui, comme les Français et les Néerlandais en 2005, ne sont pas hostiles à l’Europe». Le «non» montre qu’ils «rejettent une Union supranationale, bureaucratique et inefficace».
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen
«Le rejet de la Constitution européenne bis est un service rendu à l’Europe tout entière». «Le vote du peuple irlandais revêt une signification profonde: les peuples refusent de se laisser dissoudre dans une Europe à la fois technocratique et antisociale».