Ankara sur Seine

Publié le par Bertrand de Beaumont

Ankara affirme que les réticences de certains Etats-membres ont "un impact négatif sur l’image que la population turque a de l’U.E.", désignant surtout la France. Sans doute,  est-ce une réponse - ou une menace - adressés à l’Assemblée nationale, laquelle vient de voter un amendement au projet de réforme constitutionnelle rendant obligatoire le maintien du référendum pour tout pays dépassant 5% de la population totale de l’Union. La question n'est d'ailleurs pas réglée : à la veille de la présidence française, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes a souligné que la France se voudrait "objective, impartiale et réfléchie" concernant cette question et qualifié cet amendement d’ "insulte à l’égard d’Ankara". Alors que J.-P. Raffarin demande aux députés de revenir sur l’amendement incriminé, D.de Villepin interpelle indirectement le président de la République : "on ne peut pas dire une chose à Paris et une autre à Bruxelles"...

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